4) Des ACTIONS riches de SENS

 

A)L'avis d'un pédopsychiâtre au sujet de notre jeunesse...

 

L'ensemble de la communauté éducative de l'école Marie Rivier (direction, enseignants, parents, gestionnaires) ont invité le Docteur Hubert Tonnelier, médecin pédo-psychiâtre, pour débattre sur le thème de la jeunesse. Le bouillonnement d'idées était perceptible.

 

« L'éducation au bonheur, à l'épanouissement personnel et à la confiance... une inaccessible étoile ?»

A cette question le spécialiste répond que nous devons conserver notre optimisme, et continuer de croire en notre idéal, mais que la société a évolué et que le chemin qui mène au bonheur est perçu aujourd'hui d'une manière totalement différente par rapport aux générations précédentes.

Actuellement, les jeunes attendent un résultat immédiat quand ils veulent quelque chose. Nous devons leur montrer que des étapes sont incontournables, que l'on ne peut pas tout obtenir dans l'instant et que dans le meilleur des cas des efforts sont nécessaires pour y parvenir.

La notion de manque est fondatrice dans la construction de l'individu. Une personne à qui l'on accorde tout ce qu'elle demande ne peut pas s'intégrer dans la société. On l'expose ainsi à un isolement progressif car elle ne comprendra pas les échecs et les refus et se positionnera dans un affrontement perpétuel qui la conduira au repli sur soi et à la haine envers celui ou celle qui a le pouvoir de décision.

 

Comment aider nos jeunes à grandir aujourd'hui, à trouver leur place et à écrire sereinement leur propre histoire dans un monde fort chamboulé au sein duquel l'adulte, lui-même, perd ses repères ?

« Si la jeunesse n'a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort .» (François Mitterrand)

Il s'agit en effet d'être à la fois à l'écoute mais de rester strict et exigeant avec les jeunes. Nous devons croire en eux mais nous avons aussi le devoir de corriger leur trajectoire quand celle-ci emprunte des chemins de traverse.

L'adulte référent (le parent, l'enseignant...) ne doit laisser aucun espace à la toute puissance de l'enfant. Sinon il s'expose à être délogé de toute place d'autorité et à être déligitimé dans son pouvoir.

Sans figure d'altérité, le fonctionnement d'un groupe d'individus est fondé sur la destruction de tout ce qui vient de l'extérieur.

L'adulte doit montrer la direction, il doit accompagner et valoriser l'enfant dans son cheminement. Cela limite les exigences de son égo au nom d'un intérêt supérieur.

« Il existe deux puissances en nous : celles des passions et celle de la raison. La sagesse consiste à faire fléchir la volonté des premières devant l'autorité de la seconde. » (Félix Bogaerts)

 

On ne peut pas éduquer ou tout simplement communiquer de manière constructive avec un individu quel qu'il soit si on ne lui témoigne pas du respect ou toute autre forme d'intérêt. On doit prouver à l'autre qu'il existe et qu'il a une valeur à nos yeux. Nous ne sommes pas dans la relation de l'homme à l'objet.

 

Parents et autres éducateurs doivent occuper une place essentielle. Ils ne doivent pas fuir leurs responsabilités ! Il faut maintenir le cap... celui de l'autorité, celui qui détient la décision finale. Les parents ne doivent pas prouver l'amour qu'ils portent à leur(s) enfant(s) en acceptant tous ses(leurs) désirs.

 

La place du supérieur hiérarchique est fondamentale. Celui-ci(celle-ci) fixe les limites et définit les manques : «On ne peut pas tout avoir !» L'enfant deviendra ainsi capable de formuler une demande (au lieu de l'exiger) en acceptant que cette demande ne soit pas forcément exaucée.

 

Le mot de la fin est revenu au docteur Tonnelier : « Une société où la légitimité de la parole de l'adulte n'est plus reconnue est une société qui abandonne ses valeurs et ses repères. Parents, éduquons nos enfants au respect des règles, au renoncement du désir immédiat. Ils prendront ainsi toute leur place dans la société et sauront vraiment ce que le verbe désirer signifie. Ils prendront conscience des contraintes et du chemin qu'il leur reste à parcourir pour atteindre leur rêve».

 

Quelle est la place de l'école et de la famille dans ce projet fondamental ? »

 

Le partenariat étroit entre l’équipe pédagogique et les familles est une valeur fondatrice de la communauté éducative ainsi constituée.

Chaque acteur de cette communauté éducative s’engage à cultiver ce partenariat dans le respect, la confiance et l’échange.

L’éducation de l’enfant restant l’objectif commun.

L’engagement de l’association des parents d’élèves est un des exemples de ce lien qui nous est cher.

 

 

 

B)«IL EST OÙ LE BONHEUR ?»

 

Mme Audrey AMIGUES (psychologue clinicienne) et le Père François DURAND (vicaire général) ont animé les deux soirées-débats proposées par l'école privée Marie Rivier sur le thème de « la quête du bonheur ». Tous deux ont éclairé avec justesse les débats de ces rencontres qui réunissaient des familles, des enseignants (es) – éducateurs (trices), des chefs d'établissements.

« Pour un enfant, le bonheur doit être instantané ! Le NON que lui oppose parfois le monde des adultes peut être vécu comme une frustration. L'opposition qui résulte de cette frustration l'investit sur l'élaboration de stratagèmes divers dans lesquels il construit les esquisses d'un raisonnement. Il grandit. L'adulte doit maintenir le cap et expliquer le bien fondé de ses décisions. Accepter de renoncer aux futilités permet de construire sereinement et progressivement la notion de bonheur. » (Audrey AMIGUES).

Ainsi, atteindre les objectifs qui permettent de nous rendre véritablement heureux, demande parfois du temps mais exige surtout d'inscrire cette quête au cœur de l'humanité.

 

« Je suis comme tout le monde, je ne ressemble à personne. » (Paul Valéry)

 

Nous ne vivons pas seul sur cette planète ! Existe-t-il vraiment un idéal ? Quoiqu'il en soit, seul l'espoir peut nous permettre d'atteindre cet idéal. Croire que le bonheur existe demande ainsi de se tourner vers la lumière.
Et si nous considérions enfin notre regard, notre écoute, notre bienveillance comme une source de lumière pour autrui. Quand l'obscurité envahit notre chemin, ce serait une erreur de penser que personne ne peut nous aider à franchir les obstacles qui heurtent notre sérénité.

 

« Etre heureux c’est reconnaître que la vie vaut d’être vécue, malgré tous les défis, les malentendus et les périodes de crise. Être heureux n’est pas une fatalité du destin mais une victoire pour ceux qui sont capables de voyager dans leur être. » (Pape François)

 

Nous avons ainsi essayé de répondre à la question suivante : « Comment promettre l'espoir à nos enfants, à nos proches... dans cette société où la perte de repères fait souvent barrage à la lumière et entrave ainsi la quête du bonheur ? »

Peut-être la réponse réside-t-elle, tout simplement, dans la spontanéité de l'enfance et dans notre capacité à nous émerveiller de ces petites choses du quotidien. Ces petites choses qui semblent parfois illusoires voir imperceptibles à l’oeil nu.

 

« On ne voit bien qu'avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ! » (Antoine de Saint Exupéry)

 

Chaque instant, quand il est vécu à sa juste valeur, demeure primordial dans l’assemblage du grand puzzle qui nous (pré)occupe chaque jour.

« Nous vivons dans un monde très cartésien qui attend une réponse immédiate à tout. L’homme exige la perfection, la performance, comme si tout était prédéterminé... On ne peut pas tout résoudre et tout percevoir dans l’instant. Il faut se donner une perspective. Le but recherché doit être beaucoup plus loin, beaucoup plus fort. C’est le contraire d’une gestion dans l’urgence. On gagne toujours à ouvrir un espace-temps.» (Père François DURAND, Vicaire Général)

 

 

Il ne s’agit pas de dégrader l’importance du rêve mais plutôt d’éveiller la conscience de chacun(e) sur la subtilité des événements qui habillent notre vie à l’instant « t ».

 

« Le jour où je vais disparaître, j'aurai été poli avec la vie car je l'aurai bien aimée et beaucoup respectée. Je n'ai jamais considéré comme chose négligeable l'odeur des lilas, le bruit du vent dans les feuilles, le bruit du ressac sur le sable lorsque la mer est calme, le clapotis. Tous ces moments que nous donne la nature, je les ai aimés, chéris, choyés. Je suis poli, voilà. Ils font partie de mes promenades et de mes étonnements heureux sans cesse renouvelés. Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.

Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a. On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité ! Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir vivre. » (Olivier de KERSAUSON)

Tout a du sens. Et tout prend son sens quand on prend le temps de regarder autour de soi et d’exister pour ce que l’on est et non pas pour ce que l’on voudrait être.

Vivre pleinement le présent, c’est donner du sens à ce que nous sommes, à notre façon d’appréhender les épreuves et d’accueillir les joies, et ainsi faire confiance à celui (celle) que nous deviendrons.

 

«Le bonheur, c’est tout petit, si petit que, parfois, on ne le voit pas. Alors on le cherche, on le cherche partout. Il est là dans l’arbre qui chante dans le vent, dans le regard de l’enfant, le pain que l’on rompt et que l’on partage, la main que l’on tend. Le bonheur, c’est tout petit, si petit que, parfois, on ne le voit pas. Il ne se cache pas, c’est là son secret. Il est là, tout près de nous, et parfois en nous. Le bonheur, c’est tout petit, petit comme nos yeux pleins de lumière et comme nos cœurs pleins d’amour.» (Mère Térésa)

Je ne suis pas celui que je deviendrai, je suis celui que je suis devenu ! Les empreintes laissées par mes pas ancrent mon passage dans le présent.

La recette du bonheur

« Vivre et laisser vivre. Se donner aux autres. Se mouvoir avec bienveillance et humilité.
Jouer avec les enfants. Passer ses dimanches en famille. Aider les jeunes à trouver un emploi. Prendre soin de la création. Oublier rapidement le négatif.
Respecter ceux qui pensent différemment. Rechercher activement la paix. »
(Pape François)

« Le bonheur est la seule chose qui se multiplie quand on le partage. » (Albert SCHWEIZER)

 

C) LA FRATERNITÉ EN 3 ACTES : DONNER, C'EST RECEVOIR !

La Liberté et l'Egalité sont des Droits. La Fraternité est un Devoir !

 

a) NOËL SOLIDAIRE (le 3 décembre 2019)

"La paix de Noël nous est donnée et elle passe par notre cœur. 2020 sera alors une année de grâce et de bienfaits." Monseigneur BERTRAND (Evêque de Mende)

Dans le cadre de la 8ème édition de « SING and FRIENDS » (2019-2020), l'école privée MARIE RIVIER a organisé « NOËL SOLIDAIRE », mardi 3 décembre 2019 à CHANAC.

Une soirée exceptionnelle sur le thème de la FRATERNITÉ au sens le plus noble du terme

 

 

Les élèves de l'école ont offert une « montagne » de jouets pour les enfants défavorisés de notre département. Ces jeux ont été remis à Mme Nicole NURIT (Présidente du Secours Catholique) et au Père Jean-Louis SAINT-JEAN (Aumônier diocésain du Secours Catholique) avec une émotion synonyme de reconnaissance et de bienveillance.

Puis ce fut le moment du dîner partagé avant la grande soirée débats sur le thème de la Fraternité : « donner, c'est recevoir... ». Le Père François DURAND (Vicaire Général) et Mme Valérie MATOUG-GAUCHER (éducatrice et sophrologue) ont animé cette soirée riche d'échanges ! La Fraternité est une des valeurs fondatrices de notre raison d’Être. A nous d’annoncer, d’expliquer, d’approfondir, de faire vivre des projets qui confirment qu’il n’est jamais trop tard pour tendre la main ou pour accepter de prendre celle qu’on nous tend :

« Nul n'est trop pauvre pour n'avoir rien à partager et nul n'est trop riche pour ne rien avoir à recevoir » (Jean Rodhain, fondateur du Secours Catholique)

Réveiller, valoriser la part d’Humanité qui habite en chacun(e) de nous, ça fait du bien : « Ne nous laissons pas voler la Fraternité » (Pape François)

Tout ce qui n'est pas donné est perdu. Les gestes d'amour proposent un chemin d'espérance, un lien. Cette bienveillance s'exprime à travers des encouragements, un accompagnement désintéressé et une valorisation de tous les instants. Ce que la personne reçoit est enrichissant, épanouissant et gratifiant. La Fraternité est dans le plus petit de nos actes, au quotidien. Elle est à la portée de tous.

 

b) BIG BAZAR: Un spectacle aux couleurs de la vie! (le31janvier2020)

 

« BIG BAZAR », c'était un spectacle musical caritatif inspiré des œuvres de Michel FUGAIN organisé au profit de l'association Laurette FUGAIN, association qui soutient la recherche contre la leucémie et qui participe à l'amélioration du quotidien des enfants atteints de cette maladie.

Nul doute que cette soirée restera gravée dans le cœur de toutes celles et de tous ceux qui sont venus ce soir-là dire OUI à l'Espoir... et puis MERCI - BRAVO à une bande de gamins absolument extraordinaires !!!

 

c) « L'AMI DES OISEAUX » : la pauvreté n'est pas une fatalité !!! (8 février 2020)

 

"Les PETITS CHANTEURS de MARIE RIVIER" (Chanac, Lozère) sont les interprètes et les acteurs de la chanson, du clip "L' AMI des OISEAUX" : un hymne contre l'indifférence... un plaidoyer pour la Fraternité... (sur youtube : l’ami des oiseaux clip emr officiel full hd)

« L'ami des oiseaux », c'est une chanson créée par les élèves de CM1-CM2 de l'école privée MARIE RIVIER à Chanac suite au triste et scandaleux constat de la misère observée dans les rues de Paris au mois de mai 2019, au cours de notre voyage scolaire ! « L'ami des oiseaux », c'est un homme, sans domicile fixe, qui habite dans un jardin public. Il s'appelle Léon. Son chien Yougo partage les difficultés du quotidien et leurs errances. La musique qui résonne dans la guitare de Léon et le chant des oiseaux apaisent leurs souffrances.

« Le contraire de la misère ce n’est pas la richesse. Le contraire de la misère, c’est le partage ! » (Abbé Pierre)

Cette chanson fait écho aux œuvres de Coluche et de l'Abbé Pierre, car effectivement, la pauvreté n'est pas une fatalité.

« Qu'il est grand le mystère de nos vies ! Mais il est placé dans la main de Dieu et sa main est solide ! » (Monseigneur BERTRAND, Evêque de Mende)

 

 

NOS CONVICTIONS

 

« Un homme n'est jamais si grand que lorsqu'il est à genou pour aider un enfant » (Pythagore)

 

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